J'ai également participé à une mission en Italie dans le cadre de notre préparation de la réforme des retraites. Nos deux missions partagent les mêmes conclusions, notamment sur la question du décalage générationnel. On observe que, sous l'effet des difficultés rencontrées en matière d'emploi et de logement, les jeunes continuent d'habiter très tardivement dans leur famille - phénomène qui pourrait également être vu comme l'une des conséquences de l'absence de politique de natalité italienne.
Par ailleurs, le système de retraites italien est mixte : le système de base est fondé sur le principe de la répartition sur la base de comptes notionnels, tandis que les retraites complémentaires sont gérées sous forme de capitalisation. Sur ce sujet comme sur d'autres, et notamment sur celui que notre rapporteur vient d'évoquer, on ne peut réformer de manière isolée, sans tenir compte des autres réformes et évolutions sociétales en cours.