Je rappelle à mes collègues que vous distribuez essentiellement des magazines, alors que Presstalis distribue la presse quotidienne. Vous n'avez pas tout à fait la même mission.
Comme vous, nous nous inquiétons des chiffres alarmants et nous nous interrogeons sur les centaines de millions d'euros qui sont évoqués. Des rapports ont été rédigés, mais ils ne nous ont jamais été communiqués. Je pense en particulier au rapport Rameix. Quant au rapport Schwartz, il n'a pas encore été remis à la ministre.
Vous êtes parmi les plus virulents face à la situation de Presstalis. Pensez-vous que les recours que vous avez déposés vous permettront d'obtenir gain de cause ? En cas de dépôt de bilan de Presstalis, que se passera-t-il pour l'ensemble de la profession ? Seriez-vous capable, au pied levé, de reprendre toute la charge de travail de Presstalis ? Êtes-vous persuadé que le système coopératif est le seul qui puisse exister dans la distribution en France ?
Selon vous, qu'est-ce qui fait défaut dans la gestion de Presstalis : la structure, la gouvernance, le contrôle, ou bien les trois à la fois ? Quelle organisation devrait être mise en place si celle qui existe aujourd'hui venait à disparaître ? J'attends de votre part des propositions concrètes.
Enfin, vous avez évoqué la nouvelle gouvernance des MLP. Je rappelle que la situation financière des MLP n'a pas toujours été florissante non plus. Vous avez vous aussi rencontré des difficultés en termes d'organisation et d'application de la loi.