Je suis désolé de ne pas m'être bien fait comprendre : mon objectif n'est pas de précipiter Presstalis dans la crise. Nous participons, du reste, au financement de la distribution des quotidiens par le biais de la péréquation. Nos éditeurs ont ainsi payé 1,2 % sur leurs ventes, soit 30 millions d'euros.
L'idée que les deux messageries seraient en opposition frontale est inexacte. Tous les jours, les collaborateurs et les directions de nos messageries échangent. Nous transportons une part du flux de Presstalis et ce dernier transporte une partie du nôtre. Nous détruisons ensemble nos invendus. De 2014 à 2016, 118 millions d'euros de parts de marché ont été gagnés par Presstalis, soit 25 % du chiffre d'affaires de MLP. Cela ne nous a pas empêchés de résister. Depuis 2016, la balance s'est inversée, mais seulement pour 16 millions d'euros, soit à peine 1,45 % du chiffre d'affaires de Presstalis.