Je voudrais souligner pour commencer la satisfaction qui est la mienne d'avoir participé à ce travail. Je salue le travail collectif de Rémy Pointereau et Martial Bourquin, qui incarnent un duo solide, ainsi que la richesse des échanges lors des auditions.
Comment, avec une telle richesse et de telles réflexions, sommes-nous parvenus à de telles dérives ces cinquante dernières années ? La mission a réfléchi sur le fond du sujet pour concevoir des solutions. En effet, le e-commerce est entré dans la vie de chacun de façon irrémédiable. Comment lui accorder une place adéquate et le réguler ? Toutefois, le nouveau monde ne se limite pas au e-commerce. Il englobe également les magasins de producteurs. Ces derniers s'installent trop souvent en périphérie de ville pour des raisons financières. Ils devraient selon moi exister dans les centres, où les habitants font leurs courses à pied.
Concernant la fiscalité, je soutiens l'idée de se doter des moyens de mettre en oeuvre notre politique, notamment en y intégrant un élément écologique. Il s'agit d'un enjeu de futur durable qui dépasse les intérêts politiciens.
J'ignore si l'ouverture des commerces le dimanche a été abordée lors des auditions. Je souhaitais intervenir sur la question des douze dimanches, qui permettent aux commerces de périphérie de fonctionner alors que les commerces de centre-ville réalisent une grande partie de leur chiffre d'affaires ce jour-là. Il me semblerait pertinent d'inclure cette problématique dans nos réflexions.