Intervention de Olivier Henno

Réunion du 6 juin 2018 à 14h30
Autorisation d'analyses génétiques sur personnes décédées — Vote sur l'ensemble

Photo de Olivier HennoOlivier Henno :

Monsieur le président, madame la ministre, monsieur le président de la commission des affaires sociales, madame la rapporteur, mes chers collègues, en tant qu’élu de République, mais aussi en tant que citoyen, j’ai toujours été attentif, comme la majorité d’entre vous, à tous les débats autour des sujets de bioéthique.

Au lendemain de la présentation du rapport des états généraux de la bioéthique, qui se sont tenus de janvier à mai, nous sentons bien que ces sujets sont au cœur de l’actualité. Un grand quotidien national en a fait d’ailleurs sa une.

De nombreux clivages existent dans notre société sur des problématiques telles que la fin de vie ou l’assistance médicale à la procréation et ils sont loin d’être tranchés. Espérons, comme l’a dit notre collègue, que nous pourrons en discuter avec raison et sans trop de passion dans quelques mois.

La commission des affaires sociales s’est réunie le mercredi 30 mai pour examiner la proposition de loi déposée par notre collègue Alain Milon, président de la commission des affaires sociales, visant à autoriser les analyses génétiques sur personne décédée.

Je ne vous cache pas, mes chers collègues, que je n’ai pas tout de suite mesuré la portée de ce texte. C’est en commission, après avoir écouté attentivement les débats, Mme la rapporteur, Mme la ministre, dont les explications ont été très claires, que j’ai compris que cette proposition de loi portait une véritable évolution. J’en félicite sincèrement son auteur – même si je n’ai pas attendu ce moment pour avoir de l’estime pour le président de la commission des affaires sociales.

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