Je ne conteste pas que les plans sociaux aient un coût. Je tiens cependant à rappeler que le nombre d'employés de Presstalis est passé de 6 000 au début des années 80 à moins de 1 000 aujourd'hui. Nous avons perdu des compétences et aucune solution n'a été trouvée. Les plans sociaux ne résultent pas d'une volonté des salariés mais de la direction et ils ont été négociés. Je note que le plan de Mme Benbunan consiste encore une fois à supprimer des postes sans qu'une solution viable ne semble émerger. Par exemple, à Paris, les salariés du niveau 2 ne sont plus que 80 : peut-on les rendre coupables du déficit, ou bien est-ce les éditeurs qui ne contribuent pas suffisamment ?