Au-delà du constat d'un relatif redressement de nos comptes sociaux, je souhaiterais rappeler à mes collègues que les réformes structurelles que tous appellent de leurs voeux ne peuvent faire l'économie du facteur humain qui les sous-tend. Nous nous concentrons sur les chiffres pour estimer la réussite ou l'échec de la maîtrise des comptes et sommes ainsi prompts à déplorer la lenteur ou l'inefficacité de telle ou telle mesure, en occultant totalement la dimension culturelle d'une réforme d'aussi grande ampleur que celle de la DSN.
Je souhaiterais vous interroger sur l'opportunité d'une loi de programmation pluriannuelle des dépenses de santé, un peu sur le modèle de ce qui a été récemment voté pour le budget des armées.