Monsieur le président, n'auriez-vous pas dû venir nous parler dès le début de cette crise ? Lorsque la tempête survient, le capitaine ne doit-il pas répondre présent ? Votre absence me semble avoir joué un rôle négatif. La bactérie a perduré dans votre usine durant douze ans, ce qui est un temps malheureusement record, et trente-huit nourrissons ont été touchés ! Vous avez présenté vos excuses en rappelant l'exigence de garantir des produits sains pour nourrissons. Aussi, faut-il envisager de vendre les produits pour nourrisson comme des médicaments en pharmacie et avec une surveillance particulière ? Cette question a d'ailleurs motivé la constitution d'une commission d'enquête à l'Assemblée nationale.