Face à la prolifération des plastiques, qui constitue un enjeu planétaire essentiel, la grande distribution joue un rôle important. En France, les supermarchés ont dû remplacer en 2016 les sachets plastiques des rayons fruits et légumes par des sacs biosourcés. C'est un premier pas, mais il est timide, surtout au regard des pratiques de nos voisins en Europe. Je prends un exemple : un supermarché « 100 % sans plastique » a récemment ouvert aux Pays-Bas, le magasin utilise des cartons, du verre ou des biofilms végétaux innovants et totalement dégradables au bout de douze semaines dans un composteur. L'enseigne compte généraliser cette démarche à l'ensemble de ses magasins.
La France est en retard pour la valorisation de ses déchets. Les marges de manoeuvre sont importantes et la grande distribution est une porte d'entrée intéressante à la fois pour tester de nouveaux matériaux, fruits de l'innovation de nos entreprises, et pour sensibiliser le consommateur. Que pensez-vous, madame la secrétaire d'État, des expériences étrangères en la matière ?