Madame la secrétaire d'État, vous dites que vous avez besoin de nous. Je vous rappelle que le Sénat a déjà contribué à la sortie de la crise à la SNCF... Il n'est pas inutile d'insister sur ce point.
Vous parlez aussi de réincarnation ; moi, je vous cite un enterrement, celui de l'État de droit, de la justice et du vote populaire, je fais évidemment référence au dossier de Notre-Dame-des-Landes...
Vous parlez de recyclage, mais vous pourrez demander au Premier ministre de recycler correctement les panneaux de limitation de vitesse à 90 kilomètres-heure...
Vous dites que beaucoup de choses ont été faites en termes de gestion des déchets. C'est vrai ! Il y a vingt-cinq ans, des agglomérations comme celle du Havre - celle d'Édouard Philippe - mettaient leurs déchets au plus près : dans la mer, dans les zones humides ou dans des carrières abandonnées...
La prise de conscience a donc eu lieu, mais nous devons trouver un second souffle. Nous aurons à transposer différentes décisions européennes. La question du financement est évidemment essentielle : les ressources de la TGAP devraient croître, mais la taxe alimente en fait le budget général de l'État. Ne serait-il pas plus juste d'affecter son produit à l'ADEME ou aux régions ? Comment envisagez-vous la gouvernance des mesures de votre feuille de route ? Comment les financer ? Avec quels partenaires ?