sénateur, président de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat. - Je remercie M. Jean-Jacques Bridey, président de la commission de la défense nationale et des forces armées de l'Assemblée nationale, pour le travail particulièrement fécond de nos deux commissions. Nous répondons ainsi à une forte attente de nos armées. À l'issue de cette commission mixte paritaire, nous pouvons espérer que vingt années d'éreintement successif s'achèveront, nos forces armées retrouveront le modèle dont elles ont besoin pour faire face à leurs missions et au rôle particulier que la France, membre permanent du conseil de sécurité des Nations unies, tient dans le monde. Notre première pensée va à nos soldats qui portent notre drapeau sous toutes les latitudes et combattent pour la paix. À travers cette loi de programmation militaire (LPM), le Gouvernement a fait son devoir : il leur donne les moyens d'accomplir leur mission. Nous ne pouvons que saluer la remontée des crédits et des effectifs.
Pour le Parlement, faire son devoir, c'était soutenir cette loi de programmation militaire et l'enrichir par ses amendements. Les travaux préparatoires furent importants, et le rythme des auditions fut très soutenu à l'Assemblée nationale comme au Sénat.
Un président de commission mixte paritaire ne pouvant cumuler cette fonction avec celle de rapporteur, je vous propose donc de céder ma place à M. Cédric Perrin, sénateur, vice-président de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat.