Comme je l’ai indiqué à l’instant, les conjoints de Français dont le mariage a été célébré à l’étranger ne peuvent pas déposer leur demande de visa de long séjour auprès de la préfecture, y compris lorsque le mariage a été transcrit sur les registres de l’état civil français. Cela signifie par exemple qu’une ressortissante argentine ayant épousé un Français au Mexique est contrainte, pour pouvoir résider sur notre territoire avec son conjoint, de repartir à Buenos Aires afin d’y solliciter la délivrance d’un visa de long séjour auprès du consulat.
L’obligation de détenir un visa de long séjour est préjudiciable à la vie des couples binationaux. Elle a notamment pour effet de priver les enfants d’un de leurs parents pendant une période qui peut être assez longue.
Cette situation n’est pas acceptable au regard du droit à mener une vie familiale normale. Je vous propose, mes chers collègues, de mettre un terme à cette différence de traitement en adoptant le présent amendement.