Le présent amendement a pour objet de compléter l’intitulé du projet de loi. Ses auteurs font le constat que notre nation, la France, est la grande oubliée de ce projet de loi.
Le droit d’asile, que personne dans cette assemblée ne conteste, doit être mis à sa juste place. En aucun cas, il ne doit être le prétexte à une immigration économique et massive, exploitée par des filières de passeurs et par des associations complices.
Madame la ministre, j’ai lu attentivement l’exposé des motifs de votre texte. À aucun moment, vous ne faites référence à notre histoire, à notre culture, à notre identité. Pourquoi ? Est-ce une omission volontaire ?
Pis, votre projet de loi est agrémenté de mesures permissives, comme l’élargissement du regroupement familial aux frères et sœurs de mineurs réfugiés, dont certaines dispositions ont été corrigées par la commission des lois du Sénat, alors même que de nombreux mineurs étrangers viennent largement alimenter les violences urbaines – quelque 195 000 faits ont été dénombrés en 2017, soit plus de 21 % sur la totalité des infractions constatées.