Monsieur le président, je crains d’avoir peu d’occasions de m’exprimer, au-delà de mon vote sur cet amendement, qui n’est qu’un prétexte, sur mon ressenti relatif à l’examen de ce texte.
Je crois avoir compris, au travers des propos de certains, que les immigrés seraient à peine fréquentables, qu’ils seraient presque des pestiférés.
Or d’où viennent ces immigrés ? Ils viennent du tiers-monde, qui est selon moi une invention de l’Occident conquérant. Les richesses, chers collègues, étaient naturellement réparties sur le globe à l’origine. Des conquérants cupides ont tout déréglé en évitant de rencontrer l’autre, mais en prétendant l’avoir découvert, non sans s’être posé la question de son rang dans une hiérarchie des humanités, dont ils ont vite fait de prétendre être le sommet. La suite, triangulaire, nous a très rapidement renseignés sur la réponse apportée…
Les immigrants ne font que suivre leurs richesses pillées, emportées et transférées. Je ne vois donc pas pourquoi confondre dans ce texte asile et immigration.