Madame la secrétaire d’État, les questions que nous nous posons ne sont pas seulement techniques ; elles sont aussi politiques. La zone euro apparaît plus divisée que jamais. Votre homologue néerlandais a pris la tête d’une fronde de douze pays opposés au projet franco-allemand. Au sein même de la majorité d’Angela Merkel, plusieurs poids lourds s’opposent à ce que les Allemands payent pour les autres. La Chancelière est affaiblie, l’unité de l’Eurogroupe est rompue. La France apparaît bien seule pour porter une ambition européenne forte et crédible.
Dans ce contexte, madame la secrétaire d’État, comment comptez-vous convaincre nos partenaires d’avancer avec nous pour réformer la zone euro et construire une union économique et monétaire plus forte et plus protectrice ?