J'entends vos arguments, mes chers collègues. Je sais aussi que vous êtes soumis à un certain nombre de pressions locales, soyons honnêtes. À titre personnel, je regrette ces positions. La pollution plastique est aujourd'hui une réalité, comme nous le disait notre collègue Mme Préville. Le recyclage ne fonctionne pas aussi bien qu'on le dit. Nous n'arriverons jamais à 100 % de recyclage. Nous avions les moyens d'essayer d'interdire dans la restauration collective. Même la Commission européenne prévoit des mesures dans sa récente proposition de directive sur les déchets marins. L'interdiction du plastique, c'est demain. Il faudra de toute façon que les industriels s'y préparent, vous pourrez leur passer le message. Je propose donc de donner un avis de sagesse aux cinq amendements identiques de suppression, les amendements 1 rectifié sexies, 23 rectifié, 183, 321 rectifié ter et 667 rectifié. Quant aux amendements 370 rectifié et 371, ils sont sans objet car les établissements concernés sont déjà soumis à une obligation de trier le plastique à partir du moment où ils produisent plus de 1 100 litres de déchets par semaine.