Lors de cette rencontre avec Adélaïde Bon, je lui ai expliqué le cheminement de la réflexion au sein de la délégation à l'Assemblée nationale. En tant que victime, elle m'a répondu que le fait d'être reconnue victime d'un viol, et non pas d'un crime, avait totalement changé sa vie. Il s'agit d'un procès récent, qui date de 2015. Ce verdict lui a permis de se reconstruire. À ses yeux, le fait de définir cette relation sexuelle comme crime ne représenterait pas une avancée. Elle voulait être reconnue avant tout comme victime d'un viol.