Lorsque j'expliquais à mes collègues élus il y a quinze ans qu'il fallait faire des parcs relais dans l'agglomération lyonnaise et des sites propres pour accélérer le rythme de l'exploitation commerciale des bus, certains ne comprenaient pas. Il faut aussi changer de regard sur les mobilités en prenant en compte les réalités. À Lyon, pendant deux ans, on a remis à plat nos 1 000 lignes de bus et on s'est heurtés aux conservatismes. Je crois beaucoup au développement de pôles multimodaux et j'insiste sur la nécessité d'un portage politique fort de la mobilité.