Monsieur le sénateur Labbé, je ne peux pas vous laisser dire que nous devisons tranquillement, comme si nous parlions de sujets tout à fait basiques de la vie de tous les jours. Ne sous-estimez pas ou ne mésestimez pas l’importance que nous accordons à la question des victimes des produits phytosanitaires ou à celle des victimes de l’amiante. Point n’est besoin de sauter de son fauteuil pour évoquer de tels sujets ! Nous devons les aborder tranquillement, dans le respect des uns et des autres et surtout, d’ailleurs – nous leur devons ! –, dans le respect de celles et de ceux qui sont aujourd’hui malades et qui cherchent des solutions pour s’en sortir.
J’entends bien la réaction de chacun d’entre vous : répondre par la négative à la création d’un fonds pourrait être mal interprété. Mais nous n’avons pas pour objectif de ne pas vouloir créer un fonds.