Comme cela a été souligné précédemment, vingt ou vingt-cinq ans après la fermeture de l’usine, un certain nombre de salariés de Moulinex ne sont toujours pas indemnisés, parce que la création d’un fonds demande des années et des années.
Je n’apporte pas ici de réponse administrative ni technocratique, j’essaie d’apporter une réponse pragmatique : comment faire pour aller plus vite, pour mieux protéger et mieux encadrer les malades au travers du tableau des maladies professionnelles. C’est cette méthode que je préconise, et elle de nature à nous permettre d’être demain plus réactifs pour indemniser celles et ceux qui souffrent de pathologies particulières. J’entends bien que nous puissions avoir un désaccord sur ce point, mais nous estimons que cette méthode peut être plus rapide pour traiter certains cas d’indemnisation des professionnels agricoles, notamment. L’amiante fait partie de cas spécifiques, je le répète, dans la mesure où l’on connaît précisément la nature de l’exposition ainsi que les dangers du produit.
C’est la raison pour laquelle j’incline à agir en ce sens. Je ne veux pas laisser dire que nous ne souhaitons pas avancer ni faire quoi que ce soit. C’est une autre voie que nous choisissons. D’ailleurs, je recevrai au ministère à la fin de cette semaine les associations, y compris le président de l’association visée dans les semaines à venir, parce que nous devons travailler ensemble. À ce propos, je réitère mon invitation : les parlementaires intéressés pour travailler sur ces sujets sont les bienvenus.