Des effets contraires à la logique économique, notamment en matière de hausse des prix de l'immobilier, sont également à craindre.
La question est de savoir - c'est l'enjeu essentiel du projet de loi de finances pour 2008 - si nous disposerons d'un niveau de croissance suffisant pour mener à bien la réduction des déficits publics et si la loi « TEPA », qui gage par avance la loi de finances, permettra d'atteindre ces objectifs. Encore une fois, rien n'est moins sûr, aucune loi de finances de la législature écoulée n'ayant été exécutée avec la croissance attendue.
Je rappelle, au demeurant, qu'une loi dont la teneur était proche de celle du projet de loi « TEPA », votée lorsque M. Sarkozy était ministre de l'économie et des finances, avait entraîné, pour 2003 et pour 2004, le déficit budgétaire le plus important de la législature.