... aussi bien à la TVA sociale qu'à l'écotaxe.
Au lieu de fixer la TVA sociale aux enchères, dans un tunnel, sans repères, mettons en place l'observatoire, créons l'agence de notation pour apprécier objectivement la façon dont les pays respectent ou non les règles du commerce international et, en fonction de cela, fixons une TVA qui devienne un véritable mécanisme de régulation du commerce international.
Voilà la réflexion que je souhaitais apporter dans ce débat d'orientation budgétaire.
Je ne voudrais pas qu'à la fin de cette mandature nous nous retrouvions avec un déficit semblable à ceux que nous enregistrons régulièrement depuis vingt ans.
Selon une enquête menée pour le Financial Times - qui n'est pas réputé être un journal protectionniste - auprès de 1 000 personnes, la mondialisation serait aujourd'hui perçue de plus en plus négativement aux États-Unis, en Allemagne, en France, en Espagne, en Italie et au Royaume-Uni.
Le chef de l'État l'a souligné : les travailleurs dont la productivité est optimale, qui se lèvent tôt et se couchent tard, ne comprennent pas que leur outil de production puisse un jour disparaître parce que le yuan a été déprécié par le parti communiste chinois sans aucune consultation et de façon déloyale, tout comme ils ne comprennent pas qu'une variation de dix centimes du taux de change du dollar puisse faire perdre à EADS un milliard d'euros.
Le cap ne pourra pas être tenu longtemps sur ces bases-là. Il faut rétablir une mondialisation réaliste, se déroulant dans des conditions objectivement mesurées, qui respecte l'homme quel que soit le ciel sous lequel il est né, bref une mondialisation loyale.