À preuve, l'impact positif des allégements décidés par François Fillon alors qu'il n'était pas encore Premier ministre.
En outre, nous n'avons pas une vision comptable de l'assurance maladie. Dans ce domaine, notre politique est précisément d'améliorer la qualité des soins et de faire face aux besoins nouveaux de la population.
Chacun d'entre nous a en effet dans sa propre famille des parents, des grands-parents ou d'autres membres ayant atteint un grand âge, ce qui entraîne nombre de difficultés. Tout en respectant la dignité des personnes concernées, il nous faut donc faire face à de nouveaux besoins. Nous devons donc assurer des financements pérennes, à la fois pour l'assurance maladie d'aujourd'hui et pour celle de demain.
Nous ne pouvons pas continuer à laisser les déficits s'accumuler, car cela revient à taxer les générations futures. À cet égard, la franchise est l'un des éléments qui nous permettra de financer des dépenses nouvelles. Nous aurons l'occasion d'en débattre à la rentrée prochaine.