Intervention de Walter Grahammer

Commission des affaires européennes — Réunion du 5 juillet 2018 à 9h00
Institutions européennes — Audition de s. e. M. Walter Grahammer ambassadeur d'autriche en france

Walter Grahammer, ambassadeur :

Elle ne suscite pas de griefs particuliers en Autriche. Les services transfrontaliers ne sont pas un objet de débat.

Je n'ignore pas qu'organiser le dépôt des demandes d'asile en dehors de l'Union européenne n'est pas conforme aux conventions internationales sur le droit d'asile, mais nous sommes confrontés à une crise grave, avec des noyades quotidiennes dans la Méditerranée. Il est préférable, pour éviter de tels drames, d'informer ceux qui ne seront pas éligibles à l'asile avant qu'ils ne prennent la mer.

Ce que vous évoquez, madame Jourda, est une simple note. Les lois et règlements européens sont le fruit de mois, voire d'années de discussions. Je l'ai dit, une présidence n'a pas vocation à imposer ses idées, mais à trouver un dénominateur commun et à dégager des majorités. Cela étant dit, nous prenons note de votre inquiétude.

Le rétablissement de la frontière entre l'Irlande du Nord et l'Irlande est l'un des points de blocage entre le Royaume-Uni et l'Union européenne. Rétablir une frontière n'est jamais une bonne chose. C'est une question qui concerne d'abord l'Irlande et le Royaume-Uni, mais c'est aussi un sujet important pour les Vingt-Sept. Il y a deux méthodes pour traiter des blocages : soit s'y attaquer dès le début de la négociation, soit, au contraire, les laisser de côté pour y revenir à l'extrême fin des discussions. Je ne puis en dire davantage ; la présidence autrichienne attendra les propositions du négociateur, M. Barnier.

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