Concernant Parcoursup, des chiffres nous arrivent. En Ile-de-France, 10 000 candidats ont décidé de saisir la commission pour faire appel de leur orientation. Comment allez-vous répondre à ce problème ? Comment l'expliquez-vous ? Il semble que les élèves de banlieue et de l'enseignement professionnel soient particulièrement concernés. Il faut repenser la relation entre les lycées et le baccalauréat et le dispositif Parcoursup. On évoque une pondération des notes en fonction du rang du lycée. Ce serait un dysfonctionnement et une remise en cause de la carte scolaire qui poserait la valeur du baccalauréat. Je reste attaché à un baccalauréat national et anonyme.
Je termine en évoquant l'enseignement agricole public qui souffre d'une double tutelle complexe. Il faudrait mieux prendre en compte ses spécificités dans le cadre de la réforme du baccalauréat.