Je m'associe aux frustrations exprimées par mes collègues concernant l'impossibilité pour le Parlement de participer à la réforme du baccalauréat. Je m'inquiète de la nouvelle épreuve de grand oral qui pourrait entraîner, sur le modèle des écoles de management, un risque de conformisme. Sur la question des apprentissages, vous dites avec raison que « l'assimilation passe par la répétition ». Que dire alors des absences de professeurs qui conduisent à des heures de cours jamais réalisées au détriment des élèves ? Par ailleurs, le manque d'attractivité des métiers de l'éducation nationale devient criant : sur 150 000 étudiants qui ont présenté les différents concours, seul un tiers s'est présenté et 900 démissions ont été enregistrées sur la seule année 2013. monsieur le ministre, comment comptez-vous restaurer l'attrait pour le métier d'enseignant ?