Je ne cesserai de le répéter, le pharmacien a toutes les compétences nécessaires, de par sa formation, ainsi qu'une connaissance complète de l'arsenal thérapeutique. Pour reprendre l'exemple de l'oncologie, je ne suis pas sûr qu'un herboriste, dans le cadre de sa formation, reçoive un enseignement en pharmacologie et soit au fait de tous les médicaments nouveaux qui arrivent sur le marché, notamment les immunosuppresseurs. À quel moment l'herboriste sera-t-il capable d'identifier les interactions médicamenteuses potentielles ? Peut-être qu'en Belgique les pharmaciens n'ont pas cette compétence ou ne veulent pas la développer. Ce n'est pas la voie qui a été choisie en France, où les pharmaciens s'attachent à bien connaître la phytothérapie pour pouvoir répondre aux attentes. Alain Delgutte le rappelait, ils ont accès au DMP et au DP. N'oublions pas non plus les pharmaciens hospitaliers, qui jouent un grand rôle dans la prise en charge des patients.