Monsieur le rapporteur, j’insiste sur le fait que ce n’est pas nécessairement une évidence aujourd’hui. Je viens de produire, au terme d’une année de travaux, un rapport au nom de la commission de la culture, de l’éducation et de la communication, et il apparaît qu’il n’est pas naturel de communiquer autour de ces nouveaux métiers, tout simplement parce que l’ensemble de la population a besoin de s’acculturer aux évolutions en cours.
C’est une vague sans précédent qui est en train de déferler et à laquelle nous devons nous préparer si nous voulons rester dans la compétition mondiale et, surtout, former des adultes qui, demain, seront aptes à exercer leur métier, quel qu’il soit. Architecte, plombier, agriculteur, enseignant : tous les métiers sont déjà impactés par l’innovation numérique, laquelle fait émerger de nouvelles formes de compétences, et ils le seront encore plus demain.
Voyons ce que font d’ores et déjà les régions, mais il ne me semble pas contradictoire d’inscrire cet objectif dans la loi en tant qu’enjeu politique et stratégique majeur pour la Nation.
Je plaide personnellement pour une montée en compétences numériques de tous. C’est un enjeu très important, et c’est pourquoi je me permets d’insister. M. le ministre a émis un avis de sagesse, car il sait bien l’enjeu que cela représente pour nous tous. Nous avons d’ailleurs eu l’occasion d’en parler à de nombreuses reprises.