Monsieur le rapporteur, je vous remercie de vos propos, qui dénotent un certain consensus, dans cette assemblée, sur l’intérêt d’une orientation précoce. Comme cela a déjà été dit, il est très important d’envisager l’orientation dès le début du collège. Je suis certain que nous sommes nombreux à penser de la sorte, tout simplement parce que l’expérience montre à quel point c’est nécessaire.
Il est important d’envisager l’orientation comme un processus faisant appel à une multiplicité d’intervenants, qui commence dès le collège, continue jusqu’à la terminale et s’accompagne d’un droit à l’erreur et de passerelles.
En ce qui concerne l’amendement lui-même, je ne peux que souscrire à l’avis du rapporteur. Une telle disposition, même si l’on peut en partager l’esprit, ne relève pas de la loi et risque d’ajouter une lourdeur supplémentaire.
Je le redis, l’orientation fera bien l’objet, dans le cadre des évolutions en cours, d’un temps au sein de la scolarité à partir de la sixième.
Toutefois, soyons bien conscients que cette question dépasse le seul champ de l’article 10 du présent projet de loi, sur lequel ne repose pas tout le poids des changements et auquel il ne faut faire ni trop d’honneur ni trop d’indignité…