La proposition que je défends vise juste à compléter un amendement proposé, au nom de la commission de la culture, par notre excellent rapporteur pour avis, Laurent Lafon, et adopté par la commission des affaires sociales, pour tenir compte des enjeux liés à la digitalisation du monde économique et professionnel.
Je comprends tout à fait les remarques du rapporteur et du ministre de l’éducation nationale. La loi n’a pas vocation à être trop bavarde – c’est une évidence. Je vais donc retirer l’amendement pour être agréable à M. le ministre. J’aimerais cependant qu’il s’engage à ce qu’un vrai travail soit fait dans les ESPE. À ce propos, dans quelques jours, deux de nos collègues ici présents vont rendre un rapport sur l’évolution du métier d’enseignant, la formation des formateurs, avec une réflexion sur les ESPE. Devant l’enjeu que constitue cette révolution numérique, force est de constater que l’on est très loin du compte. Un énorme effort de formation des formateurs est à faire, tout simplement pour qu’ils soient mieux armés pour former nos jeunes et plus en phase avec le monde de demain.
Mon amendement, que l’on peut voir comme un amendement d’appel, visait à appeler l’attention sur ce sujet. Cela étant, je le retire.