Ici, il n’y a pas de collectivités territoriales, puisque seuls sont visés les établissements français à l’étranger. L’idée est que ces établissements puissent travailler main dans la main avec les acteurs économiques locaux. Certes, il est déjà possible d’ouvrir de telles filières. Je propose néanmoins de compléter l’article L. 451-1 du code de l’éducation pour pouvoir coordonner cette formation professionnelle avec les chambres de commerce et les missions économiques dans les pays de résidence. J’aurais pu, d’ailleurs, y adjoindre un bon nombre d’autres acteurs économiques locaux.
Nous avons tout à gagner à développer ce genre de filières, qui n’existent malheureusement pas. Nous avons en effet des classes préparatoires en fin de cycle, mais elles ne sont pas ouvertes à ceux qui ont d’autres compétences que celles qui leur permettent de suivre des études classiques.
Par ailleurs, bon nombre de ces filières techniques ne requièrent aucun investissement. Les établissements scolaires sont tous équipés d’ordinateurs, et la formation de comptables ou de secrétaires n’appelle aucun investissement particulier.