Bien sûr ! Mais le rôle du législateur est d’encadrer ce type de dispositif pour protéger les plus vulnérables. Or les écoles de production, parmi d’autres dispositifs existants, ont une spécificité : comment l’État va-t-il prendre ses responsabilités pour éviter que ces jeunes, qui constituent une main-d’œuvre bon marché, ne soient pas victimes des dérives que j’évoquais ?
Il est facile de faire vibrer la corde sensible en insistant sur les difficultés rencontrées par ces jeunes et d’expliquer ensuite qu’on est le nouveau monde et qu’on défend un dispositif innovant et extraordinaire. Ce sont des arguments très « limites », madame la ministre.
Il faut encadrer ces dispositifs, qui peuvent s’avérer dangereux. Nous parlons tout de même de structures privées qui accueillent des jeunes. Encore une fois, il n’y a pas, d’un côté, ceux qui veulent sauver les jeunes en difficulté et, de l’autre, ceux qui s’y opposent.