Ces amendements visent à limiter l’aide unique aux entreprises de moins de 50 salariés, alors qu’elle est prévue jusqu’à 250 salariés par le texte.
Il faut certes soutenir les TPE, mais aussi les PME qui doivent développer l’apprentissage. Les petites entreprises seront déjà soutenues avec l’aide prévue.
En outre, il est préférable de concentrer l’aide sur les apprentis de niveaux IV et V, dont le recrutement est beaucoup plus difficile pour les employeurs.
Après le bac, il est plus facile de rentrer en apprentissage. Ce sujet mériterait de faire l’objet d’une étude particulière. Bien souvent, les apprentis de niveau bac sont plus productifs. Rien n’interdit alors aux chefs d’entreprise – c’était d’ailleurs mon cas – de les payer davantage que le minimum légal, puisqu’on peut leur confier des missions plus étendues.
La commission émettra donc un avis défavorable sur ces cinq amendements identiques s’ils ne sont pas retirés.