Les chiffres de la Brigade de protection des mineurs (BPM) ont eux aussi explosé. Elle compte ainsi quatre-vingt-dix affaires de prostitution des mineurs en 2017 contre vingt-cinq en 2014. Cette évolution est analysée comme un « syndrome Zahia ». Ces jeunes femmes affirment qu'elles sont libres, or il se trouve toujours un proxénète dans leur entourage. La loi de 2016 permet d'ailleurs également de pénaliser les clients des prostituées mineures : elle prévoit en effet une infraction spécifique à l'achat de services sexuels de personnes mineures.