Je dirai d’abord à mon collègue Didier Guillaume, en toute fraternité, que, pour ce qui me concerne, je n’ai aucun problème avec la conflictualité des débats et, donc, aucune raison de récuser cette expression, car c’est dans ces moments-là qu’émergent les idées.
Ici même, différents groupes coexistent, il y a encore une gauche et une droite. Certains soutiennent le Gouvernement, d’autres non. Dès qu’on est un peu gêné aux entournures, on prononce la formule magique : « Ici, c’est le Sénat, attention, il n’y a pas les “pour”, d’un côté, les “contre”, de l’autre ! »