Mes chers collègues, je reprends la parole pour apporter quelques précisions à la suite des interventions de Mme Lamure et de M. le ministre.
Nous voulons non pas que des parlementaires ou des élus siègent au conseil d’administration du CSTB, mais que les organisations professionnelles y soient représentées, car il s’agit ici des normes professionnelles.
Il est intéressant que vous ayez lancé ce processus après les cyclones, monsieur le secrétaire d’État, mais je ne suis pas certain que le CSTB, tel qu’il existe aujourd’hui au niveau national, dispose des compétences et des moyens nécessaires pour décider des spécificités ultramarines à prendre en compte.
Je demande que les organisations professionnelles de nos territoires puissent faire remonter leurs connaissances en matière de techniques de construction et de matériaux, afin qu’il en soit tenu compte dans la réglementation professionnelle du secteur du BTP. On nous impose des normes dont l’application peut fragiliser les constructions et causer des dégâts. Mais si nous ne les appliquons pas, lorsque l’on sollicite les assurances, elles nous répondent que nous n’avons pas respecté les normes !
Nous voulons que nos savoir-faire, nos matériaux soient reconnus par le CSTB. La démarche doit d’abord partir des territoires !