Nous avons, en tant qu'exploitant, une connaissance et une expérience très forte des réacteurs à eau pressurisée, qui sont par ailleurs exploités de façon large de par le monde. Cela nous permet d'en connaître à la fois les points forts, les faiblesses, les limites et les enjeux de sûreté et, s'agissant de technologies sensibles, de bien les maîtriser. L'industrie nucléaire s'est bien adaptée à cette technologie, que ce soient les équipementiers ou les producteurs de combustibles. Ainsi, on sait parfaitement fabriquer le combustible associé, le traiter et l'exploiter.
La deuxième technologie sur laquelle la France dispose d'une expérience, au sein notamment d'EDF et du CEA, est celle des réacteurs à neutrons rapides à caloporteur sodium. Nous en connaissons ainsi également les limites et les avantages. Aujourd'hui, des réacteurs de ce type sont exploités de façon industrielle en Russie, ce qui fournit des informations intéressantes.
Les autres technologies évoquées sont potentiellement prometteuses, mais plutôt en émergence. Elles sont donc moins bien connues des exploitants et de l'industrie, qu'il s'agisse des fabricants, ou des fournisseurs de combustible. Il est important de travailler sur ces nouvelles technologies, de les étudier et de s'associer internationalement pour ce faire. En termes d'exploitation industrielle, elles se situent toutefois dans un autre registre.