Je souhaiterais associer à ma question Paul Christophe, président de la commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur la « sûreté et [la] sécurité des installations nucléaires ». J'aimerais vous entendre sur les effets d'un contexte de réflexion sur la diminution de la part du nucléaire sur les recherches que vous pouvez mener et les opportunités que vous pouvez voir apparaître ou disparaître. Ainsi, les coûts de développement des combustibles multi-recyclés sont-ils, par exemple, équilibrés par les gains directs, en matière d'exploitation des centrales, et les gains indirects, en termes de gestion des déchets ? Autrement dit, les investissements associés au développement du multi-recyclage sont-ils compatibles avec l'idée d'une réduction conséquente du parc nucléaire français ?