Ceci renvoie à l'effet nocebo, évoqué par M. Lévy. Il n'y a pas de tabou autour de cela : une quinzaine d'études mettent clairement en évidence cet effet, qui est l'inverse de l'effet placebo, et explique dans certains cas une forme d'entretien des symptômes perçus par les personnes électro-hypersensibles. Pour autant, s'il semble évident que cet effet psychosomatique participe, pour certaines personnes EHS, de l'entretien des symptômes, les études ne permettent pas d'affirmer qu'il en est à l'origine.