Je souhaiterais revenir sur les points atypiques, qui ont été introduits dans le débat au moment du Grenelle des ondes. Ces points étaient alors définis comme étant tout ce qui se situait au-dessus de la moyenne, laquelle était à l'époque, et est encore je pense, d'un volt par mètre. On a vu ensuite apparaître d'autres définitions, dont celle que vous avez citée, qui a cours actuellement : les points atypiques sont ceux « substantiellement supérieurs à la moyenne ». Comment définissez-vous le terme « substantiellement » ?
Manifestement, les propos de M. Gilles Brégant montrent que la définition à hauteur de six volts par mètre est totalement insuffisante. Si l'idée est de réduire les expositions, prenons au moins une valeur permettant de le faire. Il est clair que la valeur de six volts par mètre ne gêne absolument pas les déploiements des opérateurs. Pour autant, je refuserais, pour ma part, de vivre dans un lieu présentant une valeur de cinq volts par mètre, et ne voudrais pas que mes concitoyens y soient exposés. Ce point de six volts par mètre est nettement supérieur à ce qui était visé au départ, lors du débat du Grenelle des ondes, par la définition du point atypique.