Instaurer cette obligation me paraît fondamental. Je regrette que Mme Keller ne soit pas là, car elle a rédigé un rapport extrêmement intéressant voilà quelques années sur le phénomène de gonflement et de rétractation des argiles. C’est une calamité, en particulier dans les zones urbaines. Certains de nos concitoyens se trouvent plongés dans une situation économique dramatique ! Les assurances ne peuvent même pas jouer, la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle n’étant pas possible.
Certes, la réalisation de cette étude représente un surcoût, mais cela est justifié au regard de la détresse dans laquelle se retrouvent nos concitoyens quand leur maison s’effondre. Ils n’ont pas terminé de payer leurs emprunts, ils n’ont plus les moyens de se loger ailleurs, mais ils doivent pourtant quitter leur maison pour des raisons de sécurité. Ce surcoût paraît vraiment bien modeste quand on considère ces situations catastrophiques, comme nous en connaissons dans les Yvelines. C’est pourquoi je demande à nos collègues de conserver dans le texte ce dispositif très judicieux.