Mes collègues ont parlé des professionnels, mais il y a aussi les chercheurs. De nombreux jeunes issus de ces départements font des études supérieures, de la recherche. Or ils trouvent très peu de débouchés, alors qu’un chercheur qui travaille sur les normes environnementales dans l’Hexagone a des opportunités.
Il faut donc que le CSTB compte en permanence des personnes qui travaillent sur la diversité de la France en termes de climat, de biodiversité et de risques naturels. Cette évolution est fondamentale. Le CSTB travaille a posteriori, et non a priori. Or les spécificités géographiques, climatiques et environnementales doivent être prises en compte à la base. Il est fondamental d’en tenir compte dans les programmes du CSTB, dans ses recrutements. Le mieux serait sans doute d’installer des antennes du CSTB dans chaque zone géographique : océan Indien, Caraïbe, etc.
Cela donnerait à la France une formidable capacité de rayonnement ! Une vision trop fermée et inadaptée restreint nos capacités exportatrices.