Nous ne prétendons pas que le cash serait la seule source de fraude, mais c'en est une... Le « zéro cash » supprimerait les espèces, les chèques, les timbres fiscaux et sociaux : elle favoriserait aussi la simplification et la réalisation d'économies. De ces réformes qui conduiraient à des économies, nous nous attachons d'abord à l'amélioration du service rendu à l'usager.
Nous avons identifié 80 petites taxes, pour un total de 2,7 milliards d'euros. Le Gouvernement tranchera sur ce sujet. De même, il peut décider des exonérations pour certains secteurs, comme l'agriculture avec la taxe sur le gazole.
Notre préoccupation, c'est le service du public, qui doit être de qualité. Peu importe qui le rend. Pourquoi des infirmiers de l'Assistance publique des hôpitaux de Paris (AP-HP) devraient avoir un statut alors que des infirmiers prodiguant le même service, de même qualité, dans un groupe mutualiste, n'en ont pas ? Ce qui compte est le patient, la qualité, le coût pour la collectivité. Martin Hirsch nous confiait ne pas arriver à recruter car il n'avait aucune marge de manoeuvre sur les profils recrutés et la grille salariale, à la différence de la Générale de santé, qui embauche la plupart des infirmières...
Voyez également la différence des coûts d'inscription dans les écoles secondaires publiques et privées. Les Français votent avec leur pied, en allant vers le secteur privé lorsqu'ils ne sont pas satisfaits du secteur public. À nous de réformer le secteur public pour qu'il soit attractif.
Y a-t-il une rupture d'égalité républicaine ? Le principe pollueur-payeur fait l'unanimité, le principe utilisateur-payeur peut se développer sur le même modèle...