Lors de notre première réunion, nous avons considéré qu'il fallait consolider les nombreuses réformes territoriales s'étant succédé, plutôt que de proposer une nouvelle réforme. L'État a toujours été réticent à abandonner des compétences au profit des collectivités territoriales, et ses services ont toujours des états d'âme sur leur positionnement.
Ayons confiance dans l'intelligence locale pour le dernier kilomètre. Dans mes précédentes fonctions, des ministères se réorganisaient localement, séparément, sans aucune autorité supérieure du préfet, aboutissant à l'addition de plans définis sans aucune concertation. Certains territoires étaient des « laissés pour compte » du service public.
Madame Taillé-Polian, nous avons toujours évoqué le CDI, la norme dans le secteur privé, et non le CDD. Bien sûr, les indicateurs ne sont pas l'alpha et l'oméga du service public - ni de l'entreprise - mais une base de discussion entre décideurs et leurs services. La vie bouge ! L'important est de débattre du résultat et des moyens pour l'atteindre.
Nous souhaitons faciliter la mobilité tant géographique que de métier des agents publics. Traverser un couloir pour changer de poste prend parfois des mois, car la procédure est hiérarchique. Il faut aussi accompagner ceux qui veulent changer de métier.