Monsieur le sénateur Jean-Yves Leconte, du 20 au 23 septembre, le navire Aquarius 2 a recueilli, au total, 58 migrants en mer, au large des côtes libyennes. Ces interventions de l’Aquarius ont été menées en devançant les garde-côtes libyens, qui se dirigeaient eux aussi vers les embarcations signalées, pour leur porter secours.
La nuit dernière, l’Aquarius s’est une nouvelle fois dirigé vers une embarcation transportant 120 migrants, alors même que les garde-côtes libyens ont finalement pu leur porter assistance.
L’Aquarius 2 s’est désormais éloigné des côtes libyennes et est à la recherche d’un port de débarquement. Or, comme vous l’avez dit, nous apprenons que le Panama lui a retiré son pavillon.
Le navire se situe actuellement à 100 milles nautiques au sud de l’île de Malte. Il entre dans la zone de sauvetage sous la responsabilité de Malte.
Comme vous le savez, le droit de la mer prescrit que les navires ayant recueilli des naufragés en mer doivent les débarquer dans le port sûr le plus proche. L’Aquarius doit respecter cette exigence, afin d’épargner aux hommes, aux femmes et aux enfants présents à bord que la navigation se prolonge inutilement.
Il va de soi que la solidarité européenne devra s’exercer avec Malte. D’ailleurs, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies, le Président de la République s’en est entretenu avec le Premier ministre maltais.
Comme nous le faisons chaque fois, nous ferons notre devoir !