Ma question s’adresse à M. le secrétaire d’État auprès du ministre d’État, ministre de la transition écologique et solidaire.
Le 25 septembre 2015, voilà trois ans, 193 États membres adoptaient à l’ONU le programme de développement durable à l’horizon de 2030, dit Agenda 2030. Cet agenda est porteur d’une vision forte : transformer le monde en affichant l’éradication de la pauvreté comme une nécessité et se donner les moyens d’une transition vers un développement durable.
Dix-sept objectifs de développement durable et 169 cibles ou sous-objectifs forment le cœur de cet agenda, qui engage ses signataires. Une partie de ces engagements porte sur la question, cruciale, de l’eau.
Sur ce sujet, la France est en première ligne. Le 24 novembre dernier, à l’occasion du congrès des maires, le Président de la République annonçait le lancement des assises de l’eau, afin notamment de renouveler et de moderniser nos infrastructures. En avril dernier s’ouvrait la première séquence de ces assises, consacrée à la relance des investissements sur les réseaux et l’assainissement.
Dans ce cadre, et pour répondre au mieux aux attentes des territoires, une concertation très large et inédite a été engagée avec les élus locaux, notamment via une consultation en ligne des maires et des échanges sur le terrain au sein des comités de bassin. Cette méthode était claire : s’appuyer sur les élus locaux pour être au plus proche des préoccupations de nos concitoyens. En parallèle, un diagnostic détaillé révélait notamment qu’un litre sur cinq se perd dans les réseaux d’eau, avec de forts contrastes selon les services d’eau et d’assainissement.
Il ressort des assises de l’eau que, pour améliorer la qualité de service et optimiser les investissements, il faut améliorer la connaissance des services d’eau sur l’ensemble du territoire.
En définitive, ces assises de l’eau, en s’appuyant particulièrement sur les élus locaux, ont été riches d’enseignements. Elles sont d’ailleurs amenées à se poursuivre sur la question, cruciale, du rapport entre le changement climatique et les ressources en eau.
Dans l’attente de cette deuxième séquence, pouvez-vous nous indiquer, monsieur le secrétaire d’État, quelles mesures seront prises pour concrétiser les conclusions de ces assises et si les financements nécessaires seront bien au rendez-vous ?