Je vous remercie d'avoir souligné notre soutien permanent à l'Institut français. Pour nous, la diplomatie culturelle et linguistique précède la diplomatie économique et commerciale ainsi que la diplomatie politique. Mais c'est sur le long terme que vos actions se déploient. Or les rabots budgétaires ne prennent pas en compte cette dimension, particulièrement importante. Je comprends donc que vous ayez mis un dièse à votre enthousiasme : sur le long terme, et au regard des enjeux de la diplomatie culturelle, ces 2 millions supplémentaires restent dérisoires.
Comment ressentez-vous la montée en puissance des grands instituts comme le Goethe, le Cervantès, le Confucius ou le British Council et leur concurrence éventuelle ? Sentez-vous qu'en matière de diplomatie culturelle, les moyens de certains pays progressent plus vite que les vôtres ?
Il est vrai, néanmoins, comme le soulignait Claudine Lepage, que les restrictions budgétaires amènent à réfléchir, à inventer, à innover. J'ai cru comprendre que vous aviez entrepris de gros efforts pour développer les financements en partenariat. Quelle est la progression de ces partenariats privés qui viennent abonder le budget de l'Institut français ?