Les épisodes climatiques de plus en plus violents et nombreux posent la question de la reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle. Météo-France a développé le modèle SIM, simulation mathématique qui s'appuie sur des paramètres obscurs et prenant en compte des mailles de 8 km2. Un rapport de 2009 de nos collègues Jean-Claude Frécon et Fabienne Keller demandait plus de transparence afin que les critères et les seuils retenus par la commission interministérielle fasse l'objet d'une présentation accessible aux assurés. Or, tel n'est toujours pas le cas.
Ma collègue Nicole Bonnefoy a récemment rappelé que la Charente avait été frappée par une grave sècheresse en 2016, mais Météo-France avait conclu à une absence d'intensité anormale de cet évènement.
Envisagez-vous de remplacer le modèle SIM par un autre dont les critères seraient plus transparents ?