Oui, pour partager les coûts. Mais le Président de la République et le Premier ministre ont bien rappelé le principe de l'universalité, auquel tient la diplomatie française. Nous sommes membre permanent du Conseil de sécurité. Grâce à ce principe, nous avons obtenu l'élection de Mme Azoulay à l'Unesco, et le renouvellement d'un juge français à la Cour internationale de justice, Ronny Abraham, alors que les Anglais ont perdu leur juge, pour la première fois depuis 1946. Il est très important d'avoir un juge français qui dit et écrit le droit international. Même si ce réseau universel a été paupérisé pour certains aspects, il reste présent. Le drapeau et la présence française sont irremplaçables lorsqu'on négocie une résolution à l'ONU ou qu'on veut rassembler le maximum de partenaires.
La régionalisation de certaines fonctions peut être mise en oeuvre, comme la fonction Visas, exercée à partir d'un centre régional. En Europe, certains types de missions pourraient être exercés à partir de Paris, mais la présence diplomatique est irremplaçable, ce que nous ont confirmé le président de la République et le Premier ministre.