Monsieur le secrétaire général, j'apprécie votre approche pragmatique concernant la baisse de la masse salariale, plutôt que celle des équivalents temps plein. La distinction était vraiment opportune. Voilà dix ans, nous avons lancé le plan École à Londres où vous avez aussi laissé un grand souvenir. Durant cette période, 5 milliards d'euros ont été dépensés entre l'AEFE et les bourses scolaires ; or seulement 50 écoles françaises ont été ouvertes, contre 5 000 établissements anglais et américains. Il serait temps d'établir un bilan de la situation, car à ce rythme, dans dix ans, nous n'existerons plus.
Ma question portait plus spécifiquement sur la gestion du parc immobilier. Les ambassades sont la vitrine française et un instrument de communication à l'étranger. Des cessions précédentes, qui se justifiaient pourtant par l'ouverture de crédits en faveur de l'entretien du parc immobilier restant, se sont révélées, à long terme, peu opportunes pour notre image. Avez-vous réalisé le bilan de ces dernières années dans ce domaine ? Un plan de cession d'autres résidences pour 2019 est-il prévu ?